Qu’est-ce que l’informatique judiciaire?

L’informatique judiciaire, ou criminalistique de la cybersécurité, est le processus de découverte, d’analyse et de conservation d’éléments de preuve électroniques pour enquêter sur des crimes informatiques.

Démonstration juridique
À savoir au sujet de l’informatique judiciaire
Quelle est l’histoire de l’informatique judiciaire? Quels sont les avantages de l’informatique judiciaire? Quelles sont les étapes de l’informatique judiciaire? Quelles sont les techniques de l’informatique judiciaire? Quels sont les types d’informatique judiciaire? Quels sont les outils de l’informatique judiciaire? Quels sont les défis de l’informatique judiciaire? ServiceNow pour l’informatique judiciaire

Cet aspect essentiel des procédés d’enquête modernes vise à extraire des données précieuses à partir d’éléments de preuve électroniques et à les transformer en renseignements utilisables. Le processus comprend une séquence méticuleuse d’étapes : repérer les sources numériques pertinentes, acquérir des données tout en préservant leur intégrité, les traiter et les analyser méticuleusement, puis présenter les perspectives qui en découlent.

Axée sur le dévoilement des éléments de preuve intégrés aux médias numériques tels que les ordinateurs, les téléphones mobiles, les serveurs et les réseaux, l’informatique judiciaire permet aux équipes d’enquête d’examiner et de protéger méticuleusement les éléments de preuve électroniques. Elle contribue de manière importante à la compréhension des crimes informatiques, des violations de la sécurité et des méfaits numériques.

 

Développer tout Réduire tout Quelle est l’histoire de l’informatique judiciaire?

L’histoire de l’informatique judiciaire est marquée par son évolution pour lutter contre la prévalence émergente des cybercrimes. Avant les années 1970, les crimes informatiques étaient traités comme des crimes conventionnels en raison de l’absence de lois spécialisées. La loi de 1978 sur les crimes informatiques de la Floride a introduit la notion d’infraction numérique, abordant ainsi la modification et la suppression non autorisées de données. À mesure que les crimes informatiques se sont étendus, des lois d’État ont été promulguées en matière de droit d’auteur, de confidentialité, de harcèlement et plus encore.

Dans les années 1980, des lois fédérales ont commencé à inclure les infractions liées à l’informatique. On a vu à l’époque l’instauration d’unités spécialisées d’application de la loi, par exemple l’équipe d’analyse et d’intervention informatique du FBI. Dans les années 1990, on a observé une demande accrue de ressources en informatique judiciaire, ce qui a mené à l’épanouissement du domaine. Toutefois, le manque de standardisation et de formation a continué à poser des défis. Les années 2000 ont fait surgir la nécessité de standardisation et de coopération, ce qui a donné lieu à des lignes directrices et à des traités comme la Convention sur la cybercriminalité. Les normes ISO, les programmes de formation commerciale et la complexité croissante des supports numériques ont continué de façonner le domaine.

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Quels sont les avantages de l’informatique judiciaire?

L’un des avantages les plus importants est peut-être l’intégrité et la protection des systèmes. L’informatique judiciaire protège l’intégrité des systèmes en analysant minutieusement les systèmes informatiques, en repérant les vulnérabilités et en découvrant les failles de sécurité. Cela permet aux organisations de renforcer leurs défenses contre les cyberincidents possibles et de solidifier leur position globale en matière de sécurité. En cas de violation de système ou de réseau, l’informatique judiciaire joue un rôle essentiel dans la collecte d’informations essentielles, en préservant systématiquement les éléments de preuve numériques afin d’offrir des perspectives sur l’ampleur de la violation et des dommages qui en découlent.

L’informatique judiciaire est également un moyen puissant de suivre efficacement les cybercriminels. Grâce au suivi de l’empreinte numérique, cette discipline rassemble des éléments de preuve convaincants qui peuvent servir à la poursuite. Les éléments de preuve recueillis grâce à l’informatique judiciaire ont un poids juridique et sont recevables en cour, ce qui donne aux organisations des recours juridiques contre les cybercriminels grâce à des éléments de preuve concrets, assurant ainsi la reddition de comptes et permettant de rendre justice plus facilement. L’informatique judiciaire est un outil indispensable dans les stratégies modernes de cybersécurité. Non seulement elle aide les organisations à atténuer les risques, mais elle joue également un rôle essentiel dans la chasse aux cybercriminels et dans l’établissement des fondements juridiques nécessaires pour rendre justice.

Quelles sont les étapes de l’informatique judiciaire?

L’informatique judiciaire met en jeu un processus systématique qui compte cinq étapes essentielles. Du repérage à la présentation, chaque étape est cruciale pour récolter tous les avantages de l’informatique judiciaire.

Repérage

La première étape du processus de l’informatique judiciaire est le repérage, une phase critique qui établit les fondements de l’enquête au complet. Cette étape nécessite de comprendre et de définir clairement l’objet de l’enquête. Qu’il s’agisse d’un cybercrime, d’une violation de données ou de tout autre incident numérique, le repérage de la portée et des objectifs aide à orienter les étapes suivantes.

Un repérage adéquat demande d’évaluer les ressources, tant humaines que technologiques, nécessaires à l’enquête. Une affectation adéquate des ressources à ce stade assure une progression en douceur dans les étapes subséquentes de la conservation, de l’analyse, de la documentation et de la présentation, ce qui mène à la réussite de l’enquête d’informatique judiciaire.

Conservation

La deuxième étape du processus, la conservation, joue un rôle essentiel pour maintenir l’intégrité et la crédibilité des éléments de preuve numériques recueillis. Au cours de cette phase, les données repérées sont isolées, sécurisées et soigneusement conservées pour prévenir toute falsification, altération ou contamination. Cela garantit que les éléments de preuve restent inchangés et dans leur état d’origine, ce qui est essentiel à leur recevabilité dans les procédures judiciaires. La conservation suppose l’utilisation de diverses techniques, telles que la création de copies judiciaires ou d’images des supports de stockage avec lesquelles on travaillera, pendant qu’on gardera les données d’origine intactes.

L’isolement et la protection des éléments de preuve sont essentiels pour empêcher l’accès non autorisé ou les modifications non intentionnelles qui pourraient compromettre l’exactitude et l’authenticité des constats. Dans le domaine numérique, où les données peuvent facilement être modifiées ou effacées, l’étape de la conservation sert de barrière protectrice contre la perte et la manipulation des données.

Analyse

La phase d’analyse constitue le cœur de l’enquête, puisqu’elle suppose l’examen et l’interprétation attentifs des éléments de preuve numériques conservés. Pour décortiquer efficacement les détails camouflés dans les données, les experts en informatique judiciaire trouvent les techniques et les outils particuliers requis selon la nature du cas. Ces outils peuvent aller de logiciels spécialisés pour la récupération de données à des algorithmes de décryptage évolués permettant de déchiffrer des informations codées.

Au cours de l’analyse, les données traitées sont scrutées minutieusement. Elles sont soumises à diverses techniques d’examen judiciaire qui comprennent la recherche par mots-clés, la reconstruction des calendriers, la découpe des données et la reconnaissance des tendances. Cet examen méticuleux vise à extraire les informations pertinentes, à repérer les pistes potentielles et à révéler les connexions cachées. Les résultats de l’analyse donnent les fondements de la création d’un récit cohérent qui clarifie ce qui semble s’être passé, les personnes qui ont pris part aux événements, et la manière dont les éléments de preuve numériques soutiennent les objectifs de l’enquête.

Documentation

La documentation sert de socle complet de la tenue des dossiers, en assurant la transparence, la reddition de comptes et la capacité de refaire le processus d’enquête. Au cours de cette phase, on crée un dossier méticuleux de toutes les données, procédures, méthodologies et observations visibles. Cette documentation aide non seulement à reproduire numériquement la scène du crime, mais permet également de revoir l’enquête au complet.

La phase de la documentation comprend un compte rendu détaillé des mesures prises tout au long de l’enquête, y compris le repérage, la conservation et l’analyse des éléments de preuve numériques. Ce dossier est essentiel au maintien de l’intégrité de l’enquête et à l’établissement de la crédibilité des constats devant un tribunal. La documentation appropriée comprend des informations telles que le matériel et les logiciels utilisés, les méthodologies appliquées, les données d’horodatage et tout écart par rapport aux procédures standard. De plus, elle couvre le raisonnement qui sous-tend les décisions prises pendant l’enquête, ce qui est utile pour expliquer le processus à des intervenants non techniques ou dans le cadre de procédures judiciaires.

Présentation

La dernière étape du processus de l’informatique judiciaire, la présentation, est le moment culminant où une enquête minutieuse se transforme en un récit clair et convaincant. Cette phase suppose le résumé et l’explication des conclusions tirées de l’analyse des éléments de preuve numériques. L’objectif est de présenter les résultats d’une manière facile à comprendre pour des auditoires tant techniques que non techniques, en formulant un argumentaire convaincant qui peut être utilisé dans les procédures judiciaires, les stratégies de cybersécurité ou la prise de décision organisationnelle.

Pendant la présentation, les experts en informatique judiciaire rédigent des rapports complets qui décrivent les éléments de preuve recueillis, les méthodologies utilisées et les perspectives acquises. Le rapport explique la séquence des événements, les rôles des différentes parties et les répercussions de l’incident. Il doit établir un lien clair entre les éléments de preuve et les conclusions, en démontrant comment les données analysées soutiennent les objectifs de l’enquête. Une communication efficace est essentielle, car il faudra peut-être transmettre le rapport aux forces de l’ordre, aux professionnels juridiques, à la direction ou à d’autres parties prenantes.

Quelles sont les techniques de l’informatique judiciaire?

Les techniques de l’informatique judiciaire englobent une gamme de méthodes spécialisées utilisées pour découvrir, analyser et interpréter des éléments de preuve numériques. Ces techniques comprennent la stéganographie inversée, la stochastique judiciaire, l’analyse croisée de lecteurs, l’analyse en direct et la récupération de fichiers supprimés.

Stéganographie inversée

La stéganographie consiste à dissimuler des renseignements dans des fichiers ou des données apparemment inoffensifs. La stéganographie inversée est le processus de détection de renseignements cachés dans ces fichiers et de leur extraction. Les experts en informatique judiciaire se servent de divers outils et techniques pour repérer et récupérer les données dissimulées qui peuvent être utilisées à des fins malveillantes comme la communication camouflée ou l’exfiltration de données. En analysant les fichiers porteurs et en utilisant des algorithmes évolués, la stéganographie inversée permet de découvrir le contenu caché, ce qui peut être utile pour comprendre l’intention et les actions des cybercriminels.

Stochastique judiciaire

Les experts en stochastique judiciaire tirent parti des méthodes statistiques et probabilistes pour analyser les éléments de preuve numériques. Cette technique reconnaît l’incertitude inhérente aux artéfacts numériques en raison de facteurs tels que le chiffrement, la corruption des données et les structures de données variables. Les modèles stochastiques peuvent estimer la vraisemblance de l’occurrence de certains événements, ce qui aide à reconstruire des événements et améliore l’exactitude des conclusions de l’enquête. Cela est particulièrement utile dans les scénarios où la séquence exacte des événements n’est pas claire ou lorsque les approches déterministes traditionnelles pourraient être insuffisantes.

Analyse croisée de lecteurs

L’analyse croisée de lecteurs suppose l’examen et la comparaison de données sur plusieurs dispositifs de stockage. Cette technique aide les enquêteurs judiciaires à repérer les connexions, les relations ou les tendances entre différents dispositifs qui pourraient être liés à un cas particulier. En corrélant l’information provenant de différentes sources, l’analyse croisée de lecteurs peut révéler des relations cachées entre des personnes, des groupes ou des activités. Cette technique est particulièrement puissante dans les cas de crimes informatiques organisés ou d’activités malveillantes collaboratives propagées sur plusieurs appareils.

Analyse en direct

L’analyse en direct, aussi appelée criminalistique en direct, consiste à examiner un système pendant son fonctionnement. Cette technique demande des outils et un savoir-faire spécialisés pour extraire des données volatiles, comme des processus en exécution, des connexions réseau et des fichiers ouverts, à partir d’un système en fonctionnement sans perturber ses fonctionnalités. L’analyse en direct est souvent utilisée lorsque la conservation de données volatiles est cruciale, car l’arrêt du système peut entraîner la perte des données. Elle peut fournir des perspectives sur les cyberattaques en cours, les activités suspectes ou la présence de logiciels malveillants, autant de situations qui pourraient ne pas être évidentes dans le cadre d’une analyse traditionnelle après l’incident.

Récupération de fichiers supprimés

La récupération de fichiers supprimés est le processus de récupération de fichiers qui ont été supprimés intentionnellement ou accidentellement sur un dispositif de stockage. Même si les fichiers semblent être supprimés, des traces de leur existence restent souvent sur le support de stockage jusqu’à ce qu’elles soient écrasées par de nouvelles écritures. Les outils et les techniques de l’informatique judiciaire peuvent être utilisés pour récupérer ces restes, ce qui permet aux enquêteurs de retrouver des éléments de preuve importants qui auraient pu rester cachés. La récupération de fichiers supprimés est essentielle dans les cas où les suspects ont tenté de couvrir leurs traces, car elle peut fournir des perspectives précieuses sur leurs activités et leurs intentions.

Quels sont les types d’informatique judiciaire?

Chaque type d’informatique judiciaire joue un rôle spécialisé dans l’enquête sur les cybercrimes, les incidents de sécurité et les autres méfaits numériques. Conjointement, ces techniques aident les professionnels de l’application de la loi et de la cybersécurité à comprendre les circonstances des incidents numériques et à exiger que leurs auteurs rendent des comptes.

Criminalistique des lecteurs

La criminalistique des lecteurs est axée sur l’analyse de données stockées sur des dispositifs de stockage physiques comme des disques durs, des disques électroniques et des supports optiques. Les enquêteurs examinent les systèmes de fichiers, les partitions et les structures de données afin de récupérer les fichiers supprimés, de repérer les informations cachées et d’établir le calendrier des événements. La criminalistique des lecteurs aide à découvrir les éléments de preuve liés aux cybercrimes, à l’accès non autorisé et aux violations de données, fournissant des perspectives sur l’activité des utilisateurs et la manipulation des données.

Criminalistique des réseaux

La criminalistique des réseaux capte et analyse la circulation sur les réseaux pour permettre l’enquête sur les incidents de sécurité et les cyberattaques. Elle reconstruit les événements, repère les accès non autorisés et suit les activités malveillantes, dévoilant les méthodes d’attaque comme l’exfiltration de données et la communication avec des serveurs de commande et de contrôle.

Criminalistique sans fil

La criminalistique sans fil est axée sur l’examen des appareils et des réseaux de communication sans fil, y compris les réseaux Wi-Fi, les appareils Bluetooth et d’autres technologies sans fil. Cette approche dévoile l’accès non autorisé, les interactions entre dispositifs et les violations possibles de la sécurité dans les environnements sans fil.

Criminalistique des bases de données

La criminalistique des bases de données nécessite de scruter les bases de données et leur contenu afin de détecter les occurrences d’accès non autorisé ou de falsification des données. Des enquêteurs compétents se penchent sur les journaux des bases de données, les tableaux, les requêtes et les procédures stockées, dévoilant les anomalies et établissant une séquence chronologique des événements associés à la manipulation des données ou à leur violation. Ce processus est essentiel pour découvrir les éléments de preuve numériques de crimes informatiques ou d’activités non autorisées ciblant des bases de données.

Criminalistique des logiciels malveillants

La criminalistique des logiciels malveillants nécessite de disséquer des logiciels malveillants pour comprendre leur comportement, leurs fonctionnalités et leurs répercussions. Les enquêteurs analysent méticuleusement les échantillons de logiciels malveillants pour découvrir leur source, les moyens de leur propagation et les données qui peuvent être compromises. Cette forme de criminalistique joue un rôle essentiel dans la compréhension des cyberattaques et l’élaboration de stratégies préventives efficaces.

Criminalistique informatique

La criminalistique informatique est un terme complet qui englobe divers sous-domaines tels que la criminalistique des lecteurs, la criminalistique de la mémoire et la criminalistique des logiciels malveillants. Elle suppose l’analyse systématique des artéfacts numériques sur les ordinateurs, ce qui aide à l’enquête sur un large éventail de crimes informatiques et d’incidents de sécurité.

Criminalistique de la mémoire

La criminalistique de la mémoire comprend l’analyse de la mémoire vive (RAM) d’un ordinateur ou d’un appareil afin de découvrir les processus en cours d’exécution, les fichiers ouverts et d’autres données qui ne seraient peut-être pas accessibles dans le cadre de la criminalistique des lecteurs conventionnelle. Cette technique est essentielle pour enquêter sur les attaques évoluées, sur les trousses administrateur pirate et sur d’autres activités malveillantes qui pourraient échapper à la détection lors de l’analyse statique.

Criminalistique des appareils mobiles

La criminalistique des appareils mobiles est axée sur l’extraction et l’analyse des données provenant des téléphones intelligents, des tablettes et d’autres appareils mobiles. Les enquêteurs récupèrent des messages texte, des journaux d’appels, des courriels, des données d’application et d’autres renseignements pertinents pour reconstruire le fil des événements et recueillir des éléments de preuve liés à des crimes informatiques qui impliquent des appareils mobiles.

Analyse judiciaire des données

L’analyse judiciaire des données suppose l’examen approfondi et l’interprétation de grands jeux de données afin de découvrir des tendances et de tirer des perspectives pertinentes pour une enquête. Elle utilise des techniques issues de l’analyse des données et des statistiques pour traiter et interpréter des éléments de preuve numériques, ce qui aide les enquêteurs à tirer des conclusions utiles à partir de jeux de données complexes.

Quels sont les outils de l’informatique judiciaire?

Il existe un large éventail de logiciels conçus pour aider les enquêteurs à recueillir et à analyser des éléments de preuve numériques. Voici un aperçu de différentes catégories d’outils de l’informatique judiciaire ainsi que des exemples.

  • Outils de criminalistique de la mémoire vive (WindowsSCOPE) : Ces outils sont axés sur l’analyse de la mémoire vive (RAM) de systèmes en fonctionnement. WindowsSCOPE est un outil utilisé en criminalistique de la mémoire, qui permet aux enquêteurs de saisir et d’analyser des processus en cours d’exécution, des connexions réseau et des fichiers ouverts. Il aide à découvrir les activités cachées et les trousses administrateur pirate qui pourraient échapper à l’analyse traditionnelle sur lecteur.

  • Plateformes de criminalistique commerciales (CAINE et EnCase) : Des plateformes commerciales comme CAINE (Computer Aided INvestigative Environment – environnement d’enquête assisté par ordinateur) et EnCase fournissent des ensembles complets d’outils pour l’informatique judiciaire. CAINE est une plateforme à code source libre, qui offre une variété d’outils pour la récupération de données, l’analyse de la mémoire et plus encore. EnCase est une plateforme commerciale qui offre des fonctionnalités telles que la création d’images de disques, la récupération de données et des capacités d’analyse évoluées.

  • Outils à code source libre (Wireshark et HashKeeper) : Wireshark est un outil à code source libre largement utilisé en criminalistique des réseaux. Il permet aux enquêteurs de capter et d’analyser la circulation sur les réseaux pour inspection au niveau des paquets. HashKeeper est un outil conçu pour accélérer les enquêtes sur les fichiers de base de données en créant des bases de données de hachage, ce qui aide à repérer rapidement les fichiers connus.

  • Outils de saisie de données/lecteurs (FTK Imager et DC3DD) : Ces outils facilitent l’acquisition et la création d’images des supports de stockage, garantissant l’intégrité des données pendant le processus de collecte. Par exemple, FTK Imager et DC3DD créent des copies bit-par-bit des lecteurs à des fins d’analyse sans modifier les données d’origine.

  • Outils de visionnement de fichiers (Hex Fiend et X-Ways Forensics) : Les outils de visionnement de fichiers permettent aux enquêteurs d’examiner divers types de fichiers sans modifier leur contenu. Des outils comme Hex Fiend et X-Ways Forensics offrent des vues hexadécimales et textuelles des fichiers, ce qui aide à comprendre les structures de fichiers et à découvrir l’information cachée.

  • Outils de criminalistique des réseaux et des bases de données (NetworkMiner) : Les outils de criminalistique des réseaux tels que NetworkMiner et Network Forensic Analysis Tool (NFAT) aident à analyser la circulation sur les réseaux pour trouver des indices de crimes informatiques. Les outils de criminalistique des bases de données, tels que SQL Power Injector, aident à détecter les vulnérabilités et l’accès non autorisé aux bases de données.

  • Outils d’analyse spécialisés (Autopsy, RegRipper, Volatility) : Autopsy est une plateforme d’informatique judiciaire à code source libre, dotée d’une interface graphique qui prend en charge diverses tâches d’examen judiciaire, notamment l’analyse de fichiers, la recherche par mots-clés et la génération de chronologies. RegRipper est un outil axé sur l’analyse des données de registre Windows. Volatility offre un cadre de criminalistique de la mémoire qui aide à extraire des informations utiles des vidages de la mémoire vive.

Ces outils aident à l’acquisition, à la conservation, à l’analyse et à la présentation des données, ce qui aide les enquêteurs à regrouper des éléments de preuve pour comprendre le contexte des cybercrimes, des incidents de sécurité et d’autres activités numériques.

Quels sont les défis de l’informatique judiciaire?

L’informatique judiciaire présente plusieurs défis pour les enquêteurs et les praticiens du droit. Un défi important est le coût élevé qui peut être associé à la réalisation d’enquêtes approfondies. L’acquisition de matériel et de logiciels spécialisés ainsi que la formation des effectifs peuvent épuiser les budgets, en particulier chez les petites organisations ou agences d’application de la loi. La complexité de certains cas peut exiger la participation d’experts possédant des compétences spécialisées, ce qui augmente encore les coûts.

Un autre défi réside dans la nécessité pour les praticiens du droit de posséder une solide compréhension des systèmes informatiques, des réseaux et des technologies numériques. Cela est crucial pour interpréter efficacement les résultats des enquêtes de l’informatique judiciaire et pour s’assurer que les éléments de preuve sont présentés avec exactitude dans un contexte juridique. Sans cette compétence technique, il y a un risque de mauvaise interprétation ou de présentation fallacieuse d’éléments de preuve numériques, ce qui pourrait entraîner des erreurs dans les procédures judiciaires.

Les outils et les méthodologies dont on se sert en informatique judiciaire doivent également respecter des normes strictes pour que l’on puisse garantir la validité et la recevabilité des éléments de preuve en cour. Le non-respect de ces normes pourrait entraîner le rejet ou la remise en question des éléments de preuve pendant les procédures judiciaires. L’évolution rapide de la technologie et la diversité des environnements numériques rendent le maintien de ces normes plus complexe, ce qui demande des mises à jour continues et une adaptation des pratiques d’examen judiciaire.

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