La cybersécurité englobe les stratégies, les outils et les rôles associés à la protection des systèmes informatiques et des données contre les accès non autorisés ou les interruptions.
Au fil des siècles, l’économie a tourné autour de produits différents. Du sel aux épices, en passant par la soie et l’argent, tous ont façonné le contexte économique de leur époque. Aujourd’hui, le monde repose sur un système mondial d’échanges monétaires. Mais à côté du dollar et du yen, un autre produit vient bouleverser la façon dont le monde perçoit la valeur : les données.
À l’ère digitale, la valeur financière des données ne doit pas être sous-estimée. Correctement utilisées, les données permettent aux entreprises de mieux comprendre leurs clients et de personnaliser les expériences d’achat. L’analyse des données aide les entreprises et les particuliers à prévoir les tendances à venir et permet aux entreprises d’optimiser les stratégies marketing et de prendre l’avantage sur la concurrence, grâce au lancement en temps voulu de nouveaux produits ou services conçus pour répondre aux besoins des clients.
Mais cette valeur présente un inconvénient. Les cybercriminels cherchent à exploiter les vulnérabilités des systèmes digitaux pour accéder aux données sensibles à des fins malveillantes, et menacent par là même chaque entreprise et chaque particulier. C’est pourquoi il est impératif de protéger les données au moyen de mesures de cybersécurité efficaces.
Les cybermenaces sont de plus en plus sophistiquées, et à mesure que notre dépendance vis-à-vis des technologies digitales augmente, le risque associé à la perte ou à la perturbation des données sensibles s’accentue également.
Sur le plan individuel, une cyberattaque réussie peut avoir des conséquences dévastatrices, depuis l’usurpation d’identité jusqu’aux tentatives d’extorsion. Les entreprises sont, elles aussi, extrêmement vulnérables, à la fois en cas de violation de leurs données et de celles de leurs clients et en cas d’attaque visant à perturber leurs opérations. Et comme si cela ne suffisait pas, bon nombre d’entreprises indispensables (centrales électriques, hôpitaux et sociétés de services financiers) s’appuient sur des infrastructures digitales stratégiques, lesquelles sont constamment à la merci de cyberattaques.
Utilisée efficacement, la cybersécurité a la capacité de protéger particuliers et entreprises contre les accès non autorisés aux données et aux systèmes, susceptibles de compromettre les identités, d’entraîner une perte de la propriété intellectuelle, l’interruption des services essentiels, etc. Les entreprises qui stockent des données clients ont une responsabilité encore plus grande à leur égard pour les protéger contre tous les vecteurs de menaces. En vertu des lois sur la protection des données, les entreprises non conformes peuvent être tenues responsables. Par conséquent, tout le monde devrait considérer la cybersécurité comme une priorité.
Les cybermenaces n’ont de cesse d’évoluer et de se diversifier. Il existe aujourd’hui des milliers de menaces distinctes ciblant les systèmes et les utilisateurs digitaux. Programmes malveillants, ransomwares, attaques de force brute, injections SQL, menaces persistantes avancées, attaques « zero day » ou autres attaques d’ingénierie sociale : chaque menace tente d’exploiter un ensemble distinct de vulnérabilités et ouvre la voie aux cybercriminels. Face à un tel éventail de dangers possibles, la cybersécurité doit également se ramifier.
Les solutions actuelles de cybersécurité peuvent prendre de nombreuses formes :
La planification de la continuité d’activité (BCP, Business Continuity Planning) est un processus qui consiste à mettre en place une stratégie complète pour s’assurer qu’une entreprise peut maintenir ses fonctions stratégiques pendant et après un événement perturbateur de type cyberattaque. En intégrant la cybersécurité dans la BCP, les entreprises peuvent identifier les risques et élaborer des plans pour les atténuer afin d’assurer la continuité de leur activité. Cela inclut la mise en œuvre de mesures telles que les sauvegardes de données, les plans de récupération d’urgence, les stratégies de réponse aux incidents, ainsi que la formation et la sensibilisation continues des employés pour s’assurer que l’entreprise est prête à réagir et à se relever après une cyberattaque.
Bien que la plupart des environnements cloud soient plus sécurisés que les systèmes sur site, la sécurité du cloud reste une nécessité. La cybersécurité dans le cloud inclut le chiffrement des données du cloud au repos, en mouvement et en cours d’utilisation. Les entreprises peuvent combiner des mesures de chiffrement, de contrôle d’accès, de sauvegarde des données et de restauration pour améliorer la sécurité du cloud et protéger les données et les services qu’il contient.
Pour les services essentiels qui font tourner le monde, la sécurité des infrastructures critiques s’articule autour de l’identification et de l’atténuation des risques auxquels font face les centrales électriques, les installations de traitement des eaux, les systèmes de transport, etc. Une violation de la cybersécurité dans de telles infrastructures peut avoir de graves conséquences, c’est pourquoi le National Institute of Standards and Technology (NIST) et le Département américain de la Sécurité intérieure leur fournissent des cadres de travail et d’autres ressources pour les aider à améliorer leur stratégie de sécurité.
La formation constitue bien souvent la meilleure protection contre une violation potentielle des données. La formation des utilisateurs finaux enseigne en priorité à identifier les cybermenaces et à éviter toute mesure risquant de mettre en péril les systèmes digitaux de l’entreprise. Les utilisateurs apprennent par exemple à supprimer les pièces jointes suspectes, à éviter d’utiliser des appareils inconnus ou non autorisés sur les réseaux de l’entreprise et à appliquer les bonnes pratiques de protection par mot de passe sur les appareils autorisés. La formation des utilisateurs finaux est essentielle pour instaurer une culture de la cybersécurité dans une entreprise.
Pan extrêmement large de la sécurité, la sécurité des informations est un terme générique qui englobe la cybersécurité, mais qui s’étend également aux informations non digitales, comme les données personnelles, financières, confidentielles et de propriété intellectuelle. Afin de s’assurer que les responsables du contrôle des données comprennent et respectent leurs obligations en matière de protection des données sensibles sous toutes leurs formes, l’UE a mis en place le Règlement général sur la protection des données (RGPD). Celui-ci s’inscrit pleinement dans la législation européenne sur la protection de la vie privée et des droits de la personne.
La sécurité réseau est axée sur la protection des réseaux informatiques et de l’infrastructure réseau contre toute forme d’accès non autorisé. Les solutions de sécurité réseau surveillent en permanence le trafic réseau, identifient rapidement les signes d’intrusion potentiels et permettent aux équipes de sécurité de réagir en temps réel aux éventuelles menaces. Parmi les mesures de sécurité réseau figurent les systèmes de détection des intrusions, les pare-feu et les logiciels antivirus, ainsi que les procédures et les politiques de sécurité, qui garantissent que seuls les utilisateurs autorisés ont accès au réseau.
Aujourd’hui, les applications sont connectées et centralisées. Une application corrompue peut donner à un cybercriminel un accès direct aux données et aux systèmes sur plusieurs réseaux. La sécurité des applications doit être intégrée au logiciel pendant la phase de conception et peut se composer de revues de code, de tests de pénétration et d’un chiffrement puissant.
Malheureusement, les cybercriminels prêts à mettre à l’épreuve la stratégie de cybersécurité la plus avancée sont légion. Ces criminels ont souvent des expériences et des motivations diverses, depuis les voleurs et revendeurs de données jusqu’aux hacktivistes visant à insuffler illégalement des changements sociaux ou politiques, en passant par les États hostiles cherchant à renforcer leurs intérêts. Tous peuvent déployer des cyberattaques sous différentes formes. Cependant, la plupart des cybermenaces connues appartiennent à une ou plusieurs des catégories suivantes :
L’une des catégories de cybermenaces les plus courantes est l’ingénierie sociale. Essentiellement digitale, cette approche implique de manipuler les personnes autorisées pour qu’elles divulguent des informations sensibles ou effectuent d’autres actions qui profitent au cybercriminel. Parmi ces tactiques figurent l’hameçonnage, le pretexting et l’appâtage.
Les programmes malveillants sont une autre catégorie de cybermenaces qui inclut des logiciels malveillants en tout genre, comme les virus informatiques, les enregistreurs de frappe, les logiciels espions, les vers et les ransomwares. L’objectif du cybercriminel est de faire installer et activer le logiciel dans les systèmes digitaux de la cible, souvent via des e-mails d’hameçonnage ou des liens malveillants. Une fois déployés, ces programmes peuvent voler des informations sensibles, pirater des systèmes ou détenir des données en vue d’obtenir une rançon.
Bien que la plupart des logiciels fassent l’objet de multiples tests et contrôles qualité avant leur commercialisation, de nombreuses applications présentent encore des vulnérabilités inconnues. Ces attaques « zero day » peuvent être découvertes et exploitées par des cybercriminels pour accéder illégalement aux systèmes et aux données.
L’hameçonnage est une forme d’ingénierie sociale largement utilisée, qui consiste à inciter un employé à révéler ses identifiants ou à installer un programme malveillant sur son système. À mesure que les logiciels antivirus évoluent pour gérer plus efficacement les menaces ou les programmes malveillants, la sécurité digitale est de plus en plus exposée aux risques d’hameçonnage.
Les ransomwares, une sous-catégorie de programmes malveillants, sont conçus pour chiffrer les fichiers et les systèmes d’une entreprise afin que les utilisateurs autorisés ne puissent pas y accéder. Le cybercriminel contacte ensuite l’entreprise et demande de l’argent en échange de la clé de déchiffrement. Un refus peut entraîner une suppression de données ou la publication en ligne d’informations sensibles de l’entreprise.
Une attaque par déni de service distribué (DDoS) inonde le serveur central d’une entreprise de demandes de données simultanées. Comme les serveurs ne peuvent gérer qu’une quantité limitée de trafic, ces demandes ralentissent l’analyse, réduisent les performances ou entraînent le plantage du système. L’objectif est de prendre les systèmes de l’entreprise en otage, de provoquer des interruptions de service, voire de faire diversion pour préparer d’autres attaques.
Parfois, ce n’est pas la qualité de l’attaque qui compte, mais son intensité. Une attaque par force brute utilise un logiciel automatisé pour deviner plusieurs fois les mots de passe jusqu’à ce que, par tâtonnement, le cybercriminel parvienne à accéder aux données et aux systèmes sensibles.
Même les formulaires en ligne et les requêtes d’application peuvent être compromis pour accorder aux cybercriminels des privilèges de back-end dans le système. Dans le cadre d’une injection SQL, un cybercriminel saisit un code malveillant en réponse à une requête de base de données. Cette réponse peut entraîner l’accès aux données sensibles et l’exécution de commandes indésirables dans le système d’exploitation.
Les menaces persistantes avancées sont des attaques ciblées à long terme, conçues pour rester invisibles aussi longtemps que possible dans un réseau. Ces attaques peuvent prendre différentes formes : programmes malveillants, attaques zero day, ingénierie sociale, etc. Une fois que le cybercriminel a pénétré le système, il peut appliquer diverses techniques (déplacement latéral, escalade des privilèges et exfiltration des données) pour accéder aux informations sensibles et maintenir la persistance, tout en échappant aux mesures de sécurité traditionnelles. En l’absence de contrôles, les menaces persistantes avancées peuvent nuire sur le long terme aux entreprises.
Les données sont précieuses et les cybercriminels développent constamment des méthodes innovantes pour accéder illégalement aux ressources d’informations des entreprises et des clients. Mais cela ne signifie pas que les entreprises en seront forcément victimes. ServiceNow, leader de la gestion IT, propose une solution SecOps (Security Operations) complète qui aide les entreprises à élaborer une stratégie de cybersécurité efficace et connectée. Avec Security Operations, les entreprises peuvent automatiser le processus de détection et de réponse aux menaces de cybersécurité pour réduire les délais de réponse et l’impact des incidents. Et ce n’est qu’un début.
Automatisez la réponse aux incidents et réagissez immédiatement aux menaces. Créez et orchestrez des workflows de réponse en prodiguant à vos équipes des conseils clairs sur les mesures à prendre en cas de violation présumée des données. Identifiez, hiérarchisez et éliminez les vulnérabilités existantes dans votre réseau. Appliquez des fonctionnalités avancées d’analyse et de génération de rapports pour obtenir une vue totalement transparente. Vous fournissez ainsi une source unique et fiable en vue de la gestion de la conformité, afin que toutes les personnes impliquées sachent comment protéger les données sensibles dans le respect des réglementations établies.
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